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Artistes

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Rubrique cultures
Par Sophie Cohen - [ clic ]

Bien que née en France, Cerdà a étudié le dessin académique à l’atelier Pico-Tato d’Alicante, avant d’intégrer par la suite la Escuela des artes y oficios de Barcelona.
Elle se consacre à la peinture du XIX e siècle à l’école du Louvre et devient copiste attachée aux musées du Louvre et d’Orsay durant quelques années. Elle est membre de la Fondation Taylor qui soutient les artistes et la création depuis 1844. Après maints voyages et résidences d’artistes dans différents pays, Cerdà se fixe à Evry, avec son mari le peintre japonais Eishin Yoza, où ils se sont vu confier un atelier d’artistes par le ministère de la Culture.
Cerdà expose en permanence à Moret-sur-Loing (l’atelier du Vivier), Barbizon (galerie Besharat), à l’étranger, aux Etats-Unis (Washington DC), au Japon... Ses peintures figurent chez divers collectionneurs du monde entier, certaines de ses gravures ont été acquises par le musée Palacio de Junco de Matanzas à Cuba.

La nature et les paysages nourrissent sans cesse l’inspiration de Cerdà. Paysages apaisés, lieux intimes et explosions de couleurs forment une sarabande de peintures sur toile, une œuvre unique en son genre, comme une symphonie colorée où se conjuguent exubérance et sérénité.

Tout un univers composé de couleurs vives, couleurs chaudes, ombres et reflets, frémissements de bosquets et silences intrigants d’une nature qui invite à l’abandon de soi. Qui nous touche au plus profond de nous-même, qui nous fait osciller entre sentiments d’éternité et impermanence des choses...

L’artiste peintre nous livre quelques confidences sur son travail, ses émotions et sa démarche : « Pourquoi mon travail est-il basé sur la nature depuis toutes ces dernières années ? Parce que ce thème me bouleverse toujours, peu importe le temps ou les saisons, tout bouge sans cesse, change avec le soleil, le mouvement des nuages. Ce que je contemple s’inscrit dans ma tête et me donne l’irrépressible envie de peindre et de chercher les tonalités les plus belles pour traduire mon émotion, mes tubes de couleurs sont mes instruments pour transcrire cette beauté. Je respire avec la nature, les jardins et je reste bouche béedevant le spectacle qui nous est offert. Il suffit de peu de choses pour déclencher la tentation de prendre le pinceau et il n’est pas besoin de voyager loin, un coin de rue de ma ville de banlieue où le long du chemin de fer poussent de si jolies fleurs sauvages, ma promenade jusqu’au centre commercial m’entraîne dans les parcs qui bordent mon atelier. Je m’évade sans cesse sans le vouloir vraiment et j’interromps mon travail quand le soleil apparaît ou que les teintes hivernales m’attirent au dehors. Alors les couleurs apparaissent sur mes toiles ou sur le carton pour sublimer ces visions. Qu’y a-t-il de plus beau qu’un brin d’herbe, un roseau qui se plie sous le vent, des feuilles de nymphéas sur l’eau ? Alors, je continue de peindre et à travailler encore et toujours.»


Expositions Cerdà en 2024
- Galerie du Montparnasse à Paris (14 e ), du 16 au 29 février.
- Atelier du Vivier à Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), du 13 avril au 12 mai

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